Les Ponts Couverts de Strasbourg

Les Ponts Couverts
Les Ponts Couverts
Les Ponts Couverts
Les Ponts Couverts
Les Ponts Couverts

Les Ponts Couverts de Strasbourg sont trois ponts (non couverts) enjambant l’Ill au cœur du quartier de la Petite France.

Entre les XIIIe et XVIIIe siècles, il y avait à cet endroit, quatre ponts couverts.

Les quatre tours fortifiées (cinq à l’origine) jalonnant ces ponts sont classées aux monuments historiques depuis 1928.

Quatre ponts sont construits de 1230 à 1250 sur les bras de la rivière Ill, pour défendre Strasbourg contre des attaques qui viendraient de cette direction. Ils ont été construits par les bourgeois de la ville pour fermer l’accès à l’Ill. En 1332, les piliers de soutènement en bois sont remplacés par de solides piles en maçonnerie.

La dénomination de « Ponts couverts » rappelle que ces derniers formaient une succession de galeries couvertes d’une toiture de tuiles, à partir du XIVe siècle. Si les galeries étaient ouvertes du côté de la ville, elles étaient closes d’une paroi en bois et percées de meurtrières pour l’artillerie du côté extérieur. Au XVIe siècle, Daniel Specklin perfectionne le système défensif de l’ensemble.

Sur ces ponts s’intercalent cinq tours carrées crénelées massives. Vers 1570, des herses en fer sont installées afin de condamner, en cas de danger, l’accès depuis la rivière.

En 1784, les toits recouvrant les ponts sont retirés. En 1865 les ponts en bois sont rasés et reconstruits entièrement en pierre dans leur configuration actuelle.

La tour de l’Almosenturm ou Malzenturm est rasée en 1869 après un incendie. Les quatre autres doivent leur conservation à leur rôle de prison jusqu’à ce que la maison d’arrêt de la rue du Fil soit achevée en 1823.

Source : Ponts Couverts

La maison Kammerzell

La maison Kammerzell

La maison Kammerzell – aussi appelée s’Kammerzellhüs en dialecte strasbourgeois – est un monument historique de la ville de Strasbourg, archétype de la maison alsacienne à colombage du XVIe siècle, située au n° 16 de la place de la Cathédrale. Elle tire son nom de Philippe-François Kammerzell, l’un de ses propriétaires du XIXe siècle.

L’édifice fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 13 juin 1929.
La construction de cette maison, en face de la cathédrale Notre-Dame, dont les colombages comptent parmi les plus richement décorés de la ville, remonte à l’année 1427. Cependant, l’édifice ne prendra son aspect définitif qu’en 1589. Construite par le célèbre négociant de fromages Martin Braun, dans ce style Renaissance très particulier, le rez-de-chaussée est en pierre et les étages supérieurs en bois sculptés avec des fenêtres en cul-de-bouteille. Les sculptures des poutres représentent des scènes sacrées et profanes, les cinq sens, les quatre âges de la vie, la foi, l’espérance et la charité et enfin, les signes du zodiaques. Sur la façade, plusieurs personnages importants de l’histoire apparaissent : César, Charlemagne, Hector et Godefroy de Bouillon. Sur le pignon, on voit encore la poulie qui servait à faire monter les réserves au grenier.

À la suite de ses nombreux propriétaires, l’édifice est acquis en 1879 par la ville de Strasbourg, au travers de la fondation de l’Œuvre Notre-Dame. Elle fait partie, comme le centre historique de Strasbourg, du patrimoine mondial de l’humanité.

C’est depuis un restaurant, qui en novembre 1938, alors que fleurissait le Parti alsacien ouvrier et paysan favorable à l’Allemagne nazie, accueillait par un écriteau « Hunden und Juden verboten » (« Interdit aux chiens et aux Juifs ») le public venu écouter l’antiparlementaire Jean-Charles Legrand.

La maison reste aujourd’hui le plus vieil édifice de Strasbourg, avec la cathédrale, encore en exploitation.

Source : wikipédia la maison Kammerzell