Les alignements de Lagatjar à Camaret

Les alignements de Lagatjar
Les alignements de Lagatjar
Les alignements de Lagatjar

Les alignements de Lagatjar à Camaret-sur-Mer, presqu’île de Crozon, Finistère, Bretagne.

Les alignements ne comportent plus de nos jours que 65 menhirs seulement s’étendant sur plus de 200 m, alors qu’un recensement en 1793 en dénombrait 700 selon le livre des Antiquités du Finistère. L’alignement de Lagatjar est composé de trois files de menhirs. L’ensemble dessine une ligne orientée N 35°E et S 35°O, d’où partent, à angle droit, deux lignes parallèles. Cette orientation laisserait présumer un caractère astronomique (comme beaucoup d’anciens alignements) selon Georges-Gustave Toudouze qui l’associe à la constellation des Pléiades. Celle-ci s’appelle en breton ar yar (la poule), d’où peut-être la toponymie du lieu-dit de Lagad-yar (l’œil de poule)

Source : Alignements de Lagatjar, Wikipédia

Le Manoir de Cœcilian (Saint-Pol-Roux) à Camaret

Manoir-de-Cœcilian
Manoir-de-Cœcilian

Le Manoir de Cœcilian (Saint-Pol-Roux) à Camaret-sur-Mer, presqu’île de Crozon, Finistère, Bretagne.

À quelques mètres des alignements de Lagatjar, se trouvent les ruines du manoir de Pierre Paul Roux, alias Saint-Pol-Roux, alias Le Magnifique.

Immense poète, reconnu dès ses débuts par Mallarmé, précurseur du mouvement surréaliste, il tourna le dos au milieu littéraire parisien et vint s’installer en juin 1905 avec femme et enfants dans ce manoir qu’il fit construire sur la falaise de Pen Hat. Son isolement volontaire était néanmoins relatif : il était très impliqué dans la vie quotidienne camarétoise, et nombre de ses amis venaient régulièrement lui rendre visite ici (Victor Ségalen, Max Jacob, Pierre Mac-Orlan, André Breton…).

En juin 1940 un soldat allemand pénètre dans le manoir, tue la gouvernante, blesse Saint-Pol-Roux et sa fille Divine, et s’enfuit. Ils sont emmenés tous les deux à Brest, à l’hôpital. Un jour d’octobre, revenant d’une visite à sa fille, il découvre le manoir pillé et tous ses écrits déchirés, brûlés, envolés… Le choc fut grand. Il tomba rapidement malade et mourut quelques jours plus tard. Il est enterré dans le cimetière de Camaret.

En 1944, le manoir, occupé par les Allemands, fut bombardé à plusieurs reprises par l’aviation alliée. Il brûla le 11 septembre 1944, sept jours avant la Libération de Camaret.

Source : crozon-bretagne tourisme