La rue du Jerzual à Dinan

Le Jerzual
Le Jerzual

La rue du Jerzual à Dinan, Côtes-d’Armor, Bretagne.

Cette ancienne voie d’accès, qui relie la ville haute au port en pente raide, regorgeait, à l’origine, de boutiques de tisserands, tanneurs… La rue en terre battue était épouvantable à grimper, avec la circulation des chevaux, des ânes, des charrettes… Et elle était bruyante de monde.

Après 1783, la rue tombe dans une certaine torpeur. La paupérisation s’installe et devient importante avec le temps. Quelques métiers donnent encore un peu de vie. En 1852, l’inauguration du viaduc marginalise définitivement l’antique rue du Jerzual. Elle est complètement oubliée. »

À partir de 1930, quelques artistes trouvent un intérêt à la rue et commencent à mettre en valeur les plus anciennes maisons.

Aujourd’hui, le Jerzual a une vraie identité dans la ville, les maisons ont été investies en majorité par des artistes peintres, des sculpteurs ou des artisans d’arts… Mais aussi par des restaurants, des crêperies, des petites boutiques de déco et de souvenirs.

Source : Ouest-France

Rue du Jerzual à Dinan

Rue du Jerzual

La rue du Jerzual à Dinan, Côtes-d’Armor, Bretagne est une rue étroite qui chemine depuis le port sur les bords de la Rance jusqu’au centre de Dinan. Pendant des siècles, marchands, voyageurs et manants vont emprunter cette voie unique, extrêmement pentue. Ce lien incontournable entre la ville-haute bourgeoise et la ville-basse commerçante et populaire. 

Les charrettes à bras, s’y croisent alors dans les deux sens. De nombreuses échoppes jalonnent la ruelle, c’est le passage  le plus vivant de la ville. L’axe où transite toute la richesse économique de Dinan.

La construction d’un viaduc en 1852, en contrebas de la ville va changer la vocation et la physionomie du Jerzual. Désormais, les hommes et les marchandises rejoignent le centre-ville par une voie plus douce.
Des artisans s’emparent du quartier pour y installer  leurs ateliers. Jusqu’en 1930, la rue accueillera tisserands, vanniers et tanneurs. Puis connaîtra le silence et l’abandon. 
Dans les années 70, des artistes investissent les lieux. Les maisons sont en ruines, ils vont pas à pas les restaurer. Jusqu’à faire du Jerzual la rue la plus coquette de Dinan.
La plus énigmatique aussi. A ce jour, personne ne sait ce que signifie le mot « Jerzual »