Cité romaine

Conimbriga est une des cités antiques d’époque romaine les plus importantes du Portugal. Le site possède un musée qui présente les objets trouvés par les archéologues pendant leurs fouilles notamment des pièces et des objets chirurgicaux.

Bien qu’elle ne soit pas la plus grande des cités romaines du Portugal, c’est la mieux préservée : les murailles sont presque intactes. On admire toujours les nombreuses mosaïques, fondations de maisons et des bains publics (notamment les systèmes de chauffage, les hypocaustes).

Comme de nombreux sites antiques, la cité de Conímbriga connaît plusieurs périodes d’occupation. Les premières traces d’occupation humaine datent de l’âge du fer au IXe siècle av. J.-C.. Les Romains, dans leur conquête de la péninsule ibérique et dans la guerre qui les opposait aux Lusitaniens arrivent sur le site en -138 : c’est le général Decimus Junius Brutus Callaicus à la tête des légions romaines qui pousse la conquête de l’Ibérie sur cette façade occidentale après la mort de Viriate. Il assimile les peuples celtes locaux et établit l’oppidum florissant de Conimbriga.

Les fouilles archéologiques menées en 1913 puis les campagnes systématiques organisées par la mission archéologique française au Portugal entre 1974 et 1976 attestent de l’existence d’une occupation humaine du site dès le IXe siècle av. J.-C.. À l’arrivée des Romains, le site de Conímbriga abritait déjà un important oppidum celte.

Suite aux vicissitudes de la conquête de la Péninsule Ibérique, l’ensemble du territoire se retrouve sous domination romaine. La cité de Conimbriga est alors érigée en civitas par Auguste et bénéficie d’une première restructuration urbaine avec notamment la construction d’un premier forum et de thermes qui transforment profondément en le détruisant le tissu urbain préexistant.

Une seconde restructuration urbaine aura lieu peu de temps après sous la dynastie flavienne et de nouveaux thermes viendront remplacer les précédents ainsi qu’un nouveau forum et tout cela dans le cadre de la municipalisation de l’oppidum.

Conimbriga, qui se trouve sur la voie reliant Olisipo à Bracara Augusta, s’enrichit et est le siège d’une aristocratie profondément romanisée et aisée, ce que l’on voit à travers deux villas urbaines, la Casa dos Repuxos (Maison des fontaines) et la maison au vase phallique.

Toutefois avec la crise du IIIe siècle et le climat d’insécurité des répercussions se font jour dans toute la province de Lusitanie et quand elle se terminera, Conimbriga sera l’objet d’une fortification dont on peut voir les vestiges encore aujourd’hui.

Ces fortications ne seront cependant d’aucune utilité quand la Péninsule Ibérique sera finalement envahie par les peuples germaniques en 409. Elle ne peut ainsi résister à l’assaut des Suèves qui en 465 et 468 poussent la population à fuir vers le site plus facile à défendre de Coimbra (l’antique Aeminium) qui reprend à cette occasion le nom de la cité désertée.

La cité vidée de ses habitants est progressivement oubliée et disparaît avant d’être redécouverte à l’époque moderne, presqu’intacte et permettre à l’archéologie contemporaine d’en faire un champ important de l’étude de cette période.

Source : Wikipedia

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Colonnes de San-Lorenzo

 

Colonnes de San-Lorenzo,  Corso di Porta Ticinese à Milan, Lombardie, Italie.

Les « Colonne di San Lorenzo » ou Colonnes de Saint-Laurent, sont les ruines romaines les plus célèbres de Milan, en Italie. Il s’agit d’une place, située en face de la Basilique Saint-Laurent de Milan, bordée à l’ouest par une rangée de colonnes provenant à l’origine d’un temple ou de thermes publics du IIe siècle. Ces colonnes furent élevées à leur emplacement actuel au IVe siècle.

Jusqu’en 1935, l’espace entre la basilique et les colonnes était totalement construit : d’anciennes maisons prenaient appui sur la façade même de l’église, qui était cernée par diverses constructions. Malgré des projets de préservation de cet ensemble historique, les rénovations urbaines amenèrent à la démolition des habitations, d’où l’isolement actuel des colonnes vis-à-vis de l’église.

Les bombardements de la Seconde Guerre mondiale entraînèrent de nouvelles destructions, à l’arrière de l’église, isolant de fait complètement la basilique Saint-Laurent et ses dépendances.

Aujourd’hui cette place est d’ailleurs devenue très fréquentée, en particulier le weekend au soir car elle est devenue un point de ralliement pour la movida milanaise.

Colonnes San-Lorenzo