Fête de l’oranger au Bar-sur-Loup.
En 1923, on estimait à 200 000 les orangers en production au Bar-sur-Loup, et à 2 500 tonnes la production de fleurs par année. Dynamique économique du village pendant longtemps, un oranger donnait environ 12 à 15 kg de fleurs, certains arbres pouvaient en fournir jusqu’à 30 kg. On disposait les draps sous les arbres et l’on montait aux échelles faire la cueillette des fleurs, une à une pour ne pas les endommager.
Ensuite toutes les fleurs étaient regroupées, mises en sac pour être livrées par un courtier aux usines de parfumerie de Grasse, qui en distillaient deux produits: l’Essence de Néroli pour la parfumerie et l’eau de fleur d’oranger pour l’alimentation en pâtisserie. Aujourd’hui, les producteurs se comptent sur les doigts d’une seule main. Les principales utilisations actuelles sont la confiture d’oranges amères, et le vin d’oranges.
Si la production n’est plus aussi importante qu’avant, reste que la qualité est exceptionnelle. L’oranger du Bar sur loup, c’est comme le citron à Menton, un fruit haut de gamme et les agrumiculteurs de la région se font un devoir de récolter le fruit du soleil et de le choyer. Cette année, ce sont tout de même une trentaine de récoltants qui participent aux divers concours (confiture, vin, pâtisserie).
Source : Fête de l’oranger au Bar-sur-Loup.
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