Notre-Dame-de-la-Garde

Notre-Dame-de-la-Garde

Notre-Dame-de-la-Garde sur la pointe de la Garde à Saint-Cast-le-Guildo, Côtes-d’Armor, Bretagne.

Pour les habitants de Saint-Cast-le-Guildo, ce lieu est symbolique. En effet, le 2 août 1944, les résistants reçoivent l’ordre de se mobiliser. Des combats meurtriers s’engagent, et on déplore des pertes humaines côté allemand et côté français. Le bombardement de la commune est imminent.

Les Castins, voyant reculer l’ennemi, après un combat terrible, deux jours plus tard, s’en remettent à la Vierge qui, « seule, a pu protéger la population ». Quelques habitants font le vœu d’ériger une statue à la Vierge, si Saint-Cast est épargnée.

En 1946, la sculpture est érigée face à la mer, dans une attitude protectrice. On comprend alors tout l’attachement des Castins à ce lieu.

Construite en pierre de Saint-Cast, la statue, taillée dans un seul bloc de pierre a été conçue par des sculpteurs bretons, Zannie et Armel Beaufils.

Source : Ouest-France

Oratoire Notre-Dame-de-la-Garde de Dahouët

Oratoire Notre-Dame-de-la-Garde de Dahouët

Oratoire Notre-Dame-de-la-Garde de Dahouët à l’entrée du chenal d’accès au port, Pléneuf-Val-André, Côtes-d’Armor, Bretagne.

L’Oratoire est installé sur ce promontoire qui domine la passe de Dahouët en 1865. Il a été érigé en même temps que celui de Marseille.

Restauré une première fois en 1894, suite à des tempêtes, l’oratoire fut recouvert du dôme actuel soutenu par 4 colonnes de granit trente ans, jour pour jour, après sa première installation.

L’oratoire se recouvrit petit à petit d’ex-votos de marins.

Battue par les vents et le sel marin, la statue d’origine s’effondra un siècle plus tard, pendant la tempête de juin 1965.

En 1966, elle fut remplacée par une autre statue de la Vierge, sculptée dans le granit qu’on peut toujours admirer aujourd’hui.

Chaque année, des milliers de touristes montent jusqu’à cet oratoire afin de découvrir l’horizon qui s’étend au loin en marchant sur les pas des dahouëtins qui partaient « à Islande ».

Lors du pardon, une procession venue de la chapelle vient se recueillir au pied de cet oratoire avant que l’officiant n’embarque sur un chalutier afin de jeter une couronne à la mer en hommage des disparus.

Il bénit également les bateaux.

Source : L’oratoire de Dahouët