Étiquette : Loir-et-Cher
L’Arroux sur la Loire à Blois
Outre le nom de cette embarcation à 2 roues à aubes, l’Arroux est un affluent de la rive droite de la Loire, né dans l’étang de muisson, près d’Arnay-le-Duc en Côte-d’Or, flottable jusqu’à Autun et navigable en eaux moyennes à partir de Gueugnon. sa longueur est de 141,2 km et arrose 32 communes françaises réparties sur 3 départements (l’Allier, la Côte-d’Or et la Saone-et-Loire).
La rivière peut avoir des crues fort importantes faisant passer son débit à 530 m3/s (crue maximum enregistrée à Digoin, octobre 1965)
Source wikipédia et annuaire-mairie.fr
Dévalant du Morvan vers le Sud, l’Arroux se déploie rapidement au fond d’une vallée assez large, et inonde fréquemment les prés bocagers, où paissent les vaches charolaises qui font la renommée de la région. Des blocs granitiques arrachés à la montagne s’accumulent en aval, au gré des crues et des phases d’érosion, alors que franchir l’Arroux reste longtemps un problème, ce qui explique peut-être la légende autour du pont de Toulon-sur-Arroux. Une pirogue, découverte dans la rivière en 1984 à Gueugnon, atteste que l’activité autour de l’eau, déjà importante dans les temps gallo-romains, s’est maintenue à l’époque carolingienne. En été, le parcours s’effectue sur une rivière riante, sans véritables obstacles. C’est en 1866, alors que le canoë et le kayak n’existent pas encore, du moins sportivement, qu’un artiste anglais un peu original s’aventure à descendre l’Arroux jusqu’à la Loire dans un petit canot, muni d’une pagaie double. Philip Hamerton en rapporte un livre et des dessins sur la vie quotidienne, que vous pouvez retrouver dans « La rivière inconnue« .