Le château de Rosanbo s’élève au-dessus de la vallée du Bô auquel il doit son nom roz an Bo, breton qui signifie promontoire ou coteau sur le Bô. Il se situe sur la commune de Lanvellec, Côtes-d’Armor, Bretagne.
Il est dans la même famille depuis le XIVème siècle, est ouvert aux visites, guidées uniquement, avec interdiction de photographier à l’intérieur.
Histoire de la famille de Rosanbo (pour Ammon)
La famille Le Peletier de Rosanbo naît du mariage de Geneviève de Coskaër de Rosanbo avec Louis Le Peletier en 1688.
Geneviève est la dernière héritère de la terre de Rosanbo, l’un des plus vastes domaines de Bretagne ; Louis est le fils de Claude Le Peletier, ancien prévôt des Marchands de Paris, successeur de Colbert au contrôle général des finances, ministre d’Etat de Louis XIV.
C’est l’union d’une noblesse bretonne de vieille souche et de l’aristocratie des parlementaires parisiens. Louis XIV autorise Louis à relever le nom de Rosanbo et à porter le titre de marquis.
Il deviendra premier président du Parlement de Paris.
Son petit fils Louis Le Peletier de Rosanbo épouse Marie Claire de Mesgrigny d’Aunay, petite fille du Maréchal de Vauban.
Leur fils, également prénommé Louis unit son destin à Antoinette de Lamoignon de Malesherbes, fille du ministre de Louis XVI puis défenseur de celui-ci lors de son procès révolutionnaire.
Le ménage Rosanbo sera guillotiné en 1794 dans la même charette que Malesherbes ainsi que leur fille Aline et son mari Jean-Batiste de Chateaubriand, frère ainé de l’écrivain.
Leur deuxième fille Louise, épousera Hervé de Tocqueville, parents du grand historien.
Leur fils Louis, rescapé de la guillotine du fait de son jeune âge, ne reviendra jamais au château de Rosanbo.
Ses descendants reprendront le flambeau.
Aujourd’hui Alain, Marquis de Rosanbo, perpétue la tradition. En 1958, il a ouvert le château au public.
Source Rosanbo.net
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