Doris tacheté échoué à Saint-Suliac

Doris tacheté échoué à Saint-Suliac lors de la fête des doris sur La Rance.

L’origine du nom Doris n’est pas vraiment définie. Il proviendrait du prénom de la femme de l’architecte canadien qui a conçu cette embarcation, d’autres sources parlent du nom de Dory donné à cette embarcation par des pêcheurs ou viendrait du nom du fleuve portugais Douro.

La pêche à Terre-Neuve utilisa durant des siècles, le système des chaloupes, jusqu’à la guerre de 1870.

À cette époque les Américains avaient remplacé celles-ci par des Waris, de forts doris à fond plat, de 7 à 8 mètres, plus aptes à s’échouer sur le sable ou les galets.

En 1872, les goélettes saint-pierraises se mirent à employer des doris, de 5 à 6 m, achetés aux Américains; en 1886, les Saint-Pierrais achetaient encore 1 000 à 2 000 doris aux Américains.

C’est vers 1877, que les navires de Fécamp, Granville et Saint-Malo, commencèrent à utiliser des doris américains pour la pêche sur le grand banc, avec salaison à bord. L’emploi du doris se généralisa et le doris fut adopté par tous les armateurs français, vers les années 1880-1885. D’où le terme également utilisé doris des bancs. Leur conception permettait de les empiler pour les stocker sur le pont de la goélette menant la campagne.

Quelques marins-pêcheurs les utilisent encore dans la baie du Mont Saint-Michel, sur les côtes normandes, ainsi qu’à Saint-Pierre-et-Miquelon pour la pose de lignes, de trémails ou de casiers à homards et à crevettes, mais la grande majorité des doris utilisés le sont pour la plaisance (type voile-aviron). On trouve toujours aujourd’hui des chantiers artisanaux de construction de doris.

Source : Doris bateau Wikipedia

Doris tacheté

L’attente.

L’attente, sculpture de Philippe André exposée au Port-du-Guildo, Notre-Dame-du-Guildo, Saint-Cast-le-Guildo pendant 1 an.

L’attente a donc rejoint les lieux en hommage à André Beaufils, décédé au cours de l’hiver 2014, après avoir habité une petite maison face au port pendant une trentaine d’années.

L’homme, qui s’était autoproclamé gardien du port, entretenait La Mouette, le doris si cher à l’association des Amis du Port du Guildo.

« J’ai souhaité représenter un personnage, nostalgique, résigné, qui attend le retour de la grande marée, le départ », souligne le sculpteur.

La statue fait par ailleurs le lien avec l’arrivée d’un nouveau doris, qui rejoindra le port du Guildo, prochainement.

L'attente