Chapelle Sainte-Anne

Chapelle Sainte-Anne
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Chapelle Sainte-Anne
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Chapelle Sainte-Anne
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Chapelle Sainte-Anne
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Chapelle Sainte-Anne au bord de l’anse de Pénity, à l’extrémité sud de l’île de Batz, Finistère, Bretagne.

Les ruines de cette chapelle romane sont en réalité les vestiges de l’ancienne église Saint Paul construite au Xème siècle sur l’emplacement du monastère fondé par Paul Aurélien, moine venu du Pays de Galles et détruit par les vikings vers 878. L’église formait un prieuré qui, jusqu’au XVIème siècle, était sous la dépendance de l’Abbaye Saint-Melaine de Rennes.

L’église se compose d’une grande nef charpentée, flanquée de bas-côtés sur lesquels s’ouvraient cinq arcades portées par des piles carrées. Le cœur est terminé par une abside au-delà d’un transept. La voute actuelle est plus tardive. Dans la travée nord, s’ouvre une petite abside qui pourrait provenir d’un monument plus ancien. Ce type d’architecture relève d’une tradition de l’époque carolingienne, ce qui permet de dater la construction du troisième quart du Xème siècle.

Avec le début de l’ensablement, dans la première moitié du XVIème siècle, et le déplacement progressif de la population vers le cœur de l’île, l’église fut peu à peu laissée à l’abandon. Transformée en dépôt de munition, elle est détruite par le feu en 1798.

Vers 1860, on s’avisa de désensabler le monument. Mais les travaux furent dirigés avec tant de maladresse, qu’une partie de l’édifice s’effondra. L’abside, encore en place, fut alors transformée en oratoire dédié à Ste Anne.

Chaque année, le dernier dimanche de juillet, les paroissiens viennent en procession célébrer la fête de sainte-Anne, patronne de la Bretagne. Le samedi soir, un grand feu de joie est allumé sur la dune. Le dimanche matin, la messe y est célébrée en plein air.

Source : île de Batz, site officiel

Chapelle et calvaire monumental de Tronoën

Chapelle de Tronoën
calvaire monumental de Tronoën
calvaire monumental de Tronoën

Chapelle et calvaire monumental de Tronoën (ou Tronoan) à Saint-Jean-Trolimon, Finistère, Bretagne.

Voilà plus de deux mille ans que les hommes élisent Tronoën comme haut-lieu de spiritualité. Déjà les Romains y avaient édifié un temple à Vénus anadyomène (sortie des eaux). Au pied du tertre, sous le sable de Saint-Urnel, gisent les importants vestiges du cimetière chrétien du haut Moyen Âge le plus ancien de Bretagne. Sous les ducs de Bretagne, vers 1425, on élève une chapelle altière sur cette palue bosselée, riveraine de la baie d’Audierne, où soufflent esprit et vents marins.

Rare édifice voute en Bretagne, la chapelle Notre-Dame de Tronoën, aux allures de cathédrale rustique, surprend par ses dimensions hors normes. Vers 1460, elle s’enrichit d’un calvaire, le premier des grands calvaires bretons. Sur un soubassement massif se déroulent dans le granit et la pierre de Kersanton les principaux épisodes de l’enfance et de la passion du Christ. Sur deux frises étagées, surmontées des croix de Jésus et des larrons, la pierre décline un émouvant livre sculpté, conçu comme une bande dessinée à destination de populations analphabètes par des religieux pédagogues.

Le burin des “ imagiers ” anonymes a fait naître d’émouvants personnages. Le sable, le sel et les lichens ont inexorablement rongé la Vierge en gésine, les rois mages, les soldats romains, Jacques le Majeur, le Christ ressuscité et les anges hématophores. Ils n’en sont que plus touchants. En nous donnant la mesure des siècles qui passent, ils nous inscrivent dans une longue lignée humaine. Sur cette hauteur inspirée, face aux irréversibles outrages du temps, ils nous interrogent sur notre propre finitude.

Source : Bretagne magazine

La chapelle de Beuzec

La chapelle de Beuzec
La chapelle de Beuzec
Le calvaire de Beuzec

La chapelle de Beuzec et son calvaire à Plomeur, Finistère, Bretagne.

La chapelle de Beuzec ou Saint-Budoc est originale avec ses magnifiques vitraux et notamment la Maîtresse-vitre réalisée et créé par Jacques Godin artiste-peintre et mise en place par le Maître-verrier Charles Robert de Pluguffan.
Paroisse jusqu’à la Révolution, Beuzec avait alors une vaste église dédiée à saint Budoc, maître de Saint Guénolé. De l’édifice du XIIe siècle ne subsiste que le chœur. La nef est tombée au siècle dernier. La verrière à quatre baies (vers 1400) est remarquable. À l’intérieur, quelques statues anciennes.